Renault 18 Turbo : un turbocompresseur

La Renault RS01 fut la première Formule 1 équipée d'un moteur turbocompressé. À la fin des années 1970, le constructeur français prit un pari audacieux et inédit : remporter la Formule 1 avec un petit moteur turbo de 1 500 cm³ face aux habituels moteurs atmosphériques 12 ou 8 cylindres de 3,0 litres. Cette voiture fit ses débuts au Grand Prix de Grande-Bretagne en 1977. La même année, une Renault équipée d'un moteur turbo termina deuxième au Mans, puis remporta la course en 1978, prouvant la puissance et la fiabilité de ces moteurs. La grande percée eut lieu en 1979, lorsque Renault remporta le Grand Prix de France. Dès lors, l'intégration de turbocompresseurs dans les modèles Renault de série devint une priorité absolue magazin de piese auto online.

Renault 18 Turbo : un turbocompresseur

Beaucoup de gens pensent que la Renault 5 Turbo a grandement contribué à l'introduction du turbocompresseur dans la gamme de production de l'entreprise, mais la vérité est que cet honneur revient à la Renault 18 Turbo, moins charismatique, présentée à Paris en 1980.

Grâce à cette technologie innovante, Renault propose un produit totalement inédit sur le segment des berlines intermédiaires. Conçu pour une utilisation dans une voiture de taille moyenne avec une pression de turbocompresseur limitée à 600 g/cm², ce système turbo avancé confère à la Renault 18 une puissance comparable à celle des modèles les plus puissants du marché. D'autre part, c'est une véritable familiale pour un usage quotidien, qui ne se distingue extérieurement de la version de base que par un simple becquet sur le coffre, un petit becquet avant et les grandes inscriptions Turbo sur les portes. Bien équipée, silencieuse, spacieuse et confortable, elle révèle un potentiel bien plus important sous la modeste cylindrée de 1 565 cm³, lorsque la puissance du moteur 4 cylindres est pleinement exploitée. Grâce au turbocompresseur Garrett, situé avant le carburateur, le moteur développe 110 ch à 5 000 tr/min, soit autant que la Volkswagen Golf GTI (une référence en matière de sportive polyvalente).

La température accrue par la compression est abaissée de 50 à 60 degrés dans l'échangeur thermique, après quoi l'air pénètre dans le carburateur. Le mélange carburé ainsi obtenu pénètre dans les cylindres du moteur par les soupapes d'admission, et l'échangeur thermique réduit considérablement la charge thermique sur les soupapes et les pistons.

La vitesse maximale de la voiture atteint 185 km/h, l'accélération de 0 à 100 km/h est de 10 secondes et le déplacement sur 400 m prend 17,4 secondes. La consommation de carburant à 90 km/h, 120 km/h et en ville est respectivement de 6,4, 8,5 et 9,8 l aux 100 km.

Peu après le lancement de la Renault 18 Turbo, la version Turbo Diesel fut lancée, disponible en deux versions : TD (avec boîte à 4 rapports) et GTD (avec boîte à 5 rapports). La voiture était plus lourde de 10 kg, grâce à son moteur plus lourd, d'une cylindrée de 2 068 cm³. L'arbre à cames était logé dans la culasse et, avec la pompe d'injection, était entraîné par le vilebrequin via une courroie synthétique. Le carburant était injecté dans une chambre à vortex Ricardo Comet située dans la culasse. Comme pour la Turbo, la culasse et le bloc-cylindres étaient en alliage d'aluminium. La puissance maximale du Turbo Diesel était de 66,5 ch à 4 500 tr/min, et la puissance au litre était de 32 ch par litre, soit la moitié de celle du Turbo. La vitesse maximale n'atteint que 156 km/h, mais la consommation de carburant est considérablement réduite, de 10 à 34 % selon le mode de fonctionnement.

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Beaucoup de gens pensent que la Renault 5 Turbo a grandement contribué à l'introduction du turbocompresseur dans la gamme de production de l'entreprise, mais la vérité est que cet honneur revient à la Renault 18 Turbo, moins charismatique, présentée à Paris en 1980

Grâce à cette technologie innovante, Renault propose un produit totalement inédit sur le segment des berlines intermédiaires