Pour la première fois en 126 ans, l'énergie électrique a franchi la limite des 100 kilomètres.

Malgré l'essor de l'écomobilité ces dix dernières années, le nombre de constructeurs de voitures électriques était bien plus important il y a plus d'un siècle qu'aujourd'hui. À cette époque, des centaines d'entreprises européennes se disputaient le marché automobile, alors jeune et encore peu structuré, qui (aussi incroyable que cela puisse paraître) était initialement dominé par les véhicules électriques, et non par les véhicules à essence. La France ayant été pionnière dans la production de batteries au plomb (et, par conséquent, de véhicules électriques) à la fin du XIXe siècle, le pilote automobile belge Camille Genatzi a su tirer parti de cette tendance et créer sa propre usine de voitures électriques. Pour promouvoir son entreprise de manière spectaculaire et peu conventionnelle, il a construit un prototype à l'allure excentrique avec lequel il ambitionnait de réaliser l'impensable : franchir la barre des 100 km/h magazin de piese auto online.

Pour la première fois en 126 ans, l'énergie électrique a franchi la limite des 100 kilomètres.

Il s'agit d'une voiture électrique en forme de torpille, dont la carrosserie est composée d'un alliage laminé d'aluminium, de tungstène et de magnésium, un matériau très coûteux et léger, inédit dans la construction automobile. Elle est équipée de deux moteurs à entraînement direct Postel-Vinay d'une puissance de 25 kW, développant environ 68 chevaux, et de pneus spéciaux Michelin. Ce véhicule, qui a battu des records, se nomme « La Jamais Contente ».

Selon diverses sources, le 29 avril ou le 1er mai 1899, à Achères, près de Paris, Genaty atteignit la vitesse de 105,882 km/h, battant ainsi le précédent record de 92,78 km/h établi par le comte Gaston de Chasloux-Luba. Un tel résultat était inimaginable à l'époque, car quatre ans auparavant seulement, la vitesse maximale autorisée sur les routes ne dépassait pas 30 km/h. Les médecins doutaient que le corps humain puisse supporter une vitesse de 100 km/h, mais Genaty leur prouva le contraire.

Il décrit son expérience ainsi : « La voiture dans laquelle on se trouve semble décoller du sol et foncer comme un projectile qui rebondit sur le sol. Quant au conducteur, les muscles de son corps et de son cou se contractent pour lutter contre la résistance de l’air, son regard est fixé sur un point précis, au loin à l’horizon, tous ses sens sont en éveil. »

Cependant, les ingénieurs automobiles s'étonnent que ni à l'époque ni les années suivantes, les concepteurs de voitures de course n'aient massivement adopté la forme aérodynamique de la voiture de Zhenatsi, dont l'efficacité avait pourtant été prouvée...

Pièces auto AutoPower
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Il s'agit d'une voiture électrique en forme de torpille, dont la carrosserie est composée d'un alliage laminé d'aluminium, de tungstène et de magnésium, un matériau très coûteux et léger, inédit dans la construction automobile

Selon diverses sources, le 29 avril ou le 1er mai 1899, à Achères, près de Paris, Genaty atteignit la vitesse de 105,882 km/h, battant ainsi le précédent record de 92,78 km/h établi par le comte Gaston de Chasloux-Luba